Bokura ga Ita ~Seule~

Kanoe Tsugumi était à en croire sa femme un véritable chien. Il avait toujours réfuté cette moquerie mais il devait bien reconnaître que c'était un homme trop fidèle. Il était sept heures du matin, et il arpentait déjà les rues presque désertes de Kiri. Il suffisait que Shisui siffle pour qu'il rapplique sans protester peu importe l'heure du jour ou de la nuit. Mais il la connaissait tellement bien. Le Capitaine des forces spéciales avait toujours été juste dans ses appels. Si elle le convoquait c'était force de. Que la situation l'exigeait. Jamais Shisui n'avait abuser de son pouvoir ou quoique se soit d'autre. Aussi la veille au soir lorsqu'elle avait frappé à la porte de leur maison il avait ouvert avec précipitation et l'avait faite entrer. Tsugumi avait un fils Kei âgé de dix sept qui ne jurait déjà que par la sainte présence de Takenaka Shisui. La femme en riait beaucoup. Elle avait toujours sucité l'admiration des plus jeune et même des plus vieux mais avoir un jeune garçon de quinze ans son cadet fou amoureux d'elle l'amusait. Tsugumi aussi souriait, sa femme -elle-voyait tout ça d'un mauvais œil. En tout cas ce soir la « J'ai une chose à te demander, est-ce que peu je peu abuser de toi pendant une demi heure ? » avait-elle demandé et comme elle était toujours parfaitement raisonnable dans ses requêtes il l'avait suivit à l'extérieur. Elle l'avait emmené dans le vieux port sous le porche d'un bar mal famé et avait commandé à boire. L'endroit était bruyant, animé parfaitement le genre d'endroit qu'elle aimait par ce que propice aux échanges. Ici on se souciait peu de ce qu'elle pouvait dire. Elle avait regardé un moment le fond de son verre de bière et tapé ses doigts sur la table en bois et crasseuse de la taverne. Finalement, la femme avait levé son verre et l'avait porté à ses lèvres et bus une grande gorgée. Elle posa les bras sur la table et garda le verre dans ses mains.
- Je suis vraiment désolée de te déranger à une heure pareille, Tsugumi.
- ne t'inquiètes pas. elle lui parla une peu de Kei, elle le voyait progresser lorsqu'elle rentrait tard du boulot et que lui s’entraînait encore avec son équipe. Il avait tellement grandit ces dix dernières années. Il hocha la tête, elle s'enquit de la santé de Mai (sa femme) et il la rassura. Finalement elle entra dans ce qui l'avait inquiété.
- Nous avons accueillis cinq jeunes dans le service... elle enfouis son visage dans ses mains. Elle avait l'air terriblement fatiguée. certains n'ont même pas vingts ans, ils ne réalisent pas le danger Tsugumi. Ils mettent le groupe en fâcheuse posture, la semaine dernière nous avons perdu Kanda. Eux ils ont simplement dit que c'était pas un travail pour les vieux. elle avait frappé son point fermé contre la table.

Elle bus une seconde gorgée de liquide et soupira de lassitude avant de regarder son équipier dans le blanc des yeux. Elle allait prendre en main l'éducation de ses jeunes gens, coûte que coûte.
- ça n'est pas à toi de faire ça, Shisui.
-Biensur que ça l'est ! Je suis la responsable de tous les membres des services. C'est mon devoir de garantir leur intégrité comme j'ai garantis celle de tous les autres. Seulement je vais avoir besoin de ton aide. Ils sont encore des gamins et ils se croient invincible. il avait éclaté de rire devant ces mots. La sensation de pouvoir de celui qui est nommé à l'Anbu, la fierté.. toutes ces choses la Shisui ne les avait jamais connues. Par ce que toute sa vie on l'avait préparée à ça, elle était tellement douée que ça n'avait pas été une surprise de la voir entrer dans les rangs de l'élite à l'age de quinze ans et encore moins de la voir devenir chef d'escouade à dix sept ans. A dix huit ans elle devenait capitaine des services au complet.
- tu n'as pas besoins de moi pour coller une raclée à cinq mômes arrogants capitaine! elle avait ricané à son tour et terminé son verre.
- Certes non, mais j'ai besoin de toi pour m'aider à leur raconter ce qu'ils ne veulent pas voir. On vas leur raconter, l'Anbu sous Yagura, le coup d'état, on vas raconté comment c'était après, le nombre d'homme qu'on à perdu en mission, les blessures, la douleur...ne leur épargne rien, Tsugumi. il vit en elle une tristesse qu'il croyait avoir vus chassé d'elle depuis de très longues années et consenti a la rejoindre aux tombeau le lendemain matin pour l'appuyer. Il savait ce qu'il se passait, ces jeunes hommes plein de verve attaquaient probablement l'orgueil de la femme. Oh, Shisui était bien au dessus de ces choses là : les entendre spéculer sur les raisons de sa réussite ne lui faisait probablement ni chaud ni froid et aurai même plutôt tendance à la faire rire, mais elle souhaiter faire passer un message à ses garçon et pour ça elle se devait d'employer des moyens détournés. Un autre aurait sans doutes mis à terre l'orgueil minable de ses mômes, les aurait écrasés, humilier jusqu'à ce qu'ils rampent pour implorer pardon, mais Takenaka n'était pas de cette trempe. Bien qu'elle en eu largement les moyens.

Ainsi donc il s'était levé aux aurores et arpentait Kirigakure no satô en direction des tombeau. Le capitaine n'avait pas choisis l'endroit au hasard. Bon nombre de leurs amis avaient leur nom inscrit sur les pierres commémoratives. Les souvenir étaient terriblement vivants en ce lieu. L'endroit n'était pas sombre ni lugubre bien au contraire. Il aurait décrit l'endroit comme « cruellement beau », très clair un temple immense et immaculé bordé d'arbres aux couleur chatoyantes qui avec l'arrivée de l'automne rougeoyaient s'embrasant comme le temple temple d’Éphèse. Le pavé clair renvoyait les rayons du soleil dans une vision de ce qui aurai pus être le Paradis. Pourtant il y avait dans l'endroit quelque chose de solennel qui invitait au silence et au recueillement. Shisui prétendait que parfois , le soir on pouvaient entendre le rire des fantômes. C'était ainsi qu'elle avait appelé le chant des geais mêlé au bruissement des feuilles. Personne ne la contredisait. Personne par ce que c'était important pour elle, le passé. Même si elle avançais de manière spectaculaire, même si elle souriait a longueur de journée. Elle avait besoins de repère plus que n'importe qui. Lorsqu'il atteignit les abord du temples, il la vit enfin. Droite, face au cinq jeunes qui regardaient d'un œil passablement désorientés les lieux. Il était peu probable qu'ils les aient souvent visité.

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Un moment elle avait redouté qu'il ne vienne pas. Après tout, Kanoe était une père de famille occupé et ce qu'elle lui demandait était un service. Le temps qu'il prendrai pour le lui rendre empiéterait forcément sur son temps libre et sa vie de famille. De toute évidence elle n'aurai pas pu lui en vouloir pour son absence. Elle écoutait d'une oreille distraite les jérémiades des jeunes gens qu'elle avait convoqué de si bon matin un jour de repos pour leur unité, mais se focalisait de manière plus générale sur le chemin blanc qui menait au temple, priant pour y voir apparaître la silhouette familière de Tsugumi. Elle demanda le silence. Il n'était pas temps de traumatiser les troupes. C'était une méthode qui avait ses preuves ceci dit. Heureusement qu'elle n'était pas de bord la. Elle en savait suffisamment pour détruire leur ego de manière définitive, mais elle respectait la personnalité propre de chaque personne.

Elle le vit enfin et lui adressa un signe de main pour lui demandé de presser le pas. Kanoe exécuta un salut militaire avec humour pour finalement achever de franchir les quelques mètres qui le séparait de son supérieur hiérarchique et des aspirant Anbu qu'elle avait à ses côtés. Les garçons jusque là affalés se redressèrent de la manière la plus parfaite qu'il soit. Shisui les avait simplement laissé faire ce que bon leur semblait. Ils ne savaient même pas ce qui les attendaient. Dans cette nécropole au relents d’Empyrée. Il compris ce que le capitaine avait tenté de lui expliquer avec maladresse. Ce groupuscule de jeune shinobis n'avaient pas le moindre respect pour les morts et n'en avait pas pour elle par ce qu'elle était une femme. Lui par contre était un homme mainte fois cité pour son courage et sa force. Il n'était pas autant connu que Takenaka mais pour eux il était le plus important. Un homme. Un rival. Alors même qu'ils se refusait à percevoir Shisui comme une menace. L'idée même d'être plus faible qu'une femme les dégouttait. C'était pour cette raison qu'elle ne les brusquait pas. Il ricanna lorsque l'un d'en eux lui demanda si on lui avait parler d'eux et que c'était la raison de sa présence.
- J'ai jamais entendu parler de vous. il ris et se tourna vers son chef l'air amusé. navré mon capitaine mais je ne peu rien pour ceux là. Shisui plissa légèrement le nez et fonça les sourcils, signe qu'elle était passablement agacée. Elle croisa les bras pour lui intimer un ordre silencieux et il soupira avant de s'incliner légèrement pour signifier sa capitulation. Takenaka le gratifia d'un sourire radieux et il tomba de haut. Il avait toujours adoré ce sourire. Elle le lui avait souvent offert et elle le laissait courir sur ses lèvres de manière régulière mais il aimait imaginé qu'il n'appartenait qu'à lui. Par ce que c'était l'une des plus belle choses qu'on lui avait permis de voir. Et il sus par ou commencé.

Shisui les emmena jusqu'à la pierre commémorative. Elle demanda au dénommé Kazama de bien vouloir lire la quatrième ligne de nom. Il refusa. Son regard bleu se glaça.
-Lis! Ordona telle du ton le plus froid qu'il ne l'avait jamais vu employer pour s'adresser à qui que se soit. Kazama du le sentir lui aussi, par ce que son corps fut parcouru de frissons. Et qu'il commença à lire les noms. Il lut la ligne, elle lui demanda de lire le reste. Et il s'exécuta. La tension était palpable, l'air devenait lourd et chaque nom faisait dans le cœur des vétérans l'effet d'un coup de couteau. Ils avaient connu chacune de ses personnes. Il les avait souvent vu mourir sous leur yeux impuissants. C'était à ce moment là que Shisui avait changer sa voix dans l'Eisei. Elle qui pratiquait la médecine offensive, avait commencé à l'appliquer de manière plus salvatrice. Elle ne voulais plus voir de personne mourir sans avoir les moyens de réagir. Elle savait désormais qu'elle pouvait tenter quelque chose.
- combien y-à t-il de noms sur cette stèle? Kazama s'excusa de ne pas pouvoir répondre, et la femme se mordit la langue pour ne pas répondre le nombre exact. Elle les connaissait par cœur. Elle hocha positivement la tête pour montrer que la réponse était juste.
-j'ai remarqué que rien de ce que je peu dire n'a d’effet sur vous. Alors j'ai demandé à Kanoe de venir vous expliquer les raisons pour lesquelles je suis furieuse.

Tsugumi soupira et consenti à prendre la parole. Il regarda les jeunes gens de la manière la plus condescendante qui soit.
- en début de semaine vous avez faillis faire mourir deux hommes, de part votre incompétence. Vous avez quel âge ? Dix huit ans ? Vous vous prenez pour des génies de ce fait, a votre âge le capitaine était déjà le capitaine que vous connaissez. J'étais venu avec li'dée de vous dézinguer fermement pour punir votre irrespect mais compte fait je vais plutôt vous parler de ce que je sais des incompétents. ils reçurent une douche froide devant la violence de ses mots et le ton employé. Shisui elle-même se demandant si elle avait fait le bon choix. Et puis elle écouta Tsugumi parler, son ressentit quant à l'arrivée de la jeune femme dans l'Anbu un peu plus de quinze ans au par avant, son choc aux vues de ses capacités, de son caractère trop doux et finalement cette violence, cette rage et toute cette colère, cet amour débordant. La cousine de Yagura.
Il se souvenait encore tellement bien...il leur parla du coup d'état, des noms sur le marbre et de nouveau de Mei Terumi. Shisui l'avait hissée sur le siege du Kage. Cette nuit la, dans le bureau elle leur avait demandé de rentrer chez eux et n'avait jamais dit ce qu'elle avait fait. Comment s'en étaient-elles sorties ? Mei disait à qui voulait l'entendre qu'elle devait sa survie à Shisui. Shisui elle ne commentait pas. Elle gardait le silence le plus complet sur cette nuit là.
- alors rien n'indique que le capitaine y est vraiment pour quelque chose.

Alors il se demanda comment elle pouvais supporter ça. Le fait d'être remise en question par des enfants. Comment elle pouvais garder cette franche gentillesse. Alors qu'elle était bafoué dans ce qu'elle avait de plus sacré. Toutes ses années de guerre et de sang. Toutes ses années pour ça ?
- Shisui. En temps qu'ami et bras droit je te demande de régler cette affaire de la façon que tu envisageait au début. Il y as des fois ou c'est nécessaire. se fut à son tour de soupirer. Elle les avait amener ici pour leur dire « regardez ces tombes ! Regardez ! Tout ces morts...tous ces gens : c'était nous. » mais même cette méthode n'avais pas d'emprise sur eux. Alors elle jeta un regard en biais à son ami. Il hocha la tête. Il restait pour le cas ou les choses dérapaient.

- Torrapu Mizu no Serei personne n'eût le temps de réagir. Shisui avait étendu lentement le bras gauche en direction des novice et les vasques pleine d'eau s'étaient ouvertes. Pareille à des serpent l'eau s'étaient jetée hors de son contenant et avait foncé sur les victimes, en saisissant deux pour l'exemple. Elle n'avait pas besoin de se montrer trop violente avec eux alors qu'elle avait été jusque la si patiente. L'eau s'enroula vivement autour des cous des impudents et serra jusqu'à les priver d'air et repoussa les trois autres a l'aide d'un Mizu Rappa bien exécute. Lorsqu'elle sentis ses deux prisonnier au bord de l'évanouissement elle les relâchât les regardant s'écrouler au sol avec peu de grâce. Le vent souffla dans le violet pâle de ses cheveux et elle leur tourna le dos de manière ostentatoire.
– j'aurai aimé qu'on en arrive pas la. Je préfère largement discuter plutôt que de me battre. J'ai suffisamment de sang Kirijin sur les mains. Et ce, pour le reste de ma vie. Vous ne voulez pas le voir, mais j'ai trimé comme une malade pour obtenir ma notoriété dont je jouis aujourd'hui. Je ne m'en vante pas, par ce que c'est triste et seulement triste, mais j'ai vécu et surmonté des épreuves que dieu merci vous n'aurez pas vivre. Mon rôle c'est de protéger et cadrer mes hommes, mon équipe. Que vous le vouliez ou non, vous faites partie de mon équipe et je ne saurai tolérer le moindre accident qui soit causé par votre arrogance on as tous été débutant un jour. Mais personne n'as eu ce genre de comportement. Vous êtes dans l'Anbu messieurs et il vas falloir se reveiller. On est pas au jardin d'enfant. Au prochain écart : c'est la prison , la rétrogradation et la mise à pied. Est-ce que je suis claire? elle leur certifiât que c'était parfaitement dans son droit que de décider de leur sort et elle se montrerai intransigeante. Par ce que c'était son efficacité qui serai remise en cause et elle ne permettrait pas que le travail de toute une vie soit remis en cause par une bande de gamin vaniteux.
- La vanité est le pare-buffle des faibles admonesta Kanoe en invitant sa chef à le suivre pour laisser les jeunes à leurs réflexions. Elle jeta un dernier coup d’œil au tombeaux et envoya un baiser dans l'air pour les sépulcres des êtres tant aimés. Elle songea à la belle bande de shinobi qui était sortie de l'école et qui tournait de manière indépendante il y avait de cela quinze ans.
– C'était nous murmurat-elle sourire aux lèvres.